dimanche 19 mai 2013

Nkosana Dlamini Zuma, secrétaire général de l'Union Africaine - Madagascar - Le 17 mai 2013 L’Union Africaine(UA) a appelé, ce jeudi, les trois principaux candidats Malgaches à retirer leurs candidatures à la présidentielle du 24 juillet prochain, tout comme l’UE, Union Européenne qui a exprimé sa "préoccupation" à la suite de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) qui s’inquiètent toutes, pour la bonne tenue du processus électoral. L’Union Africaine(UA) a appelé, ce jeudi, Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka, les trois principaux candidats à la présidentielle du 24 juillet prochain, à retirer leurs candidatures afin de sauver le processus électoral à Madagascar. L’organisation a d’abord rappelé à Andry Rajoelina, actuel président de la transition, qu’il s’était engagé à ne pas se présenter. En ce qui concerne Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka, le maintien de leurs candidatures constitue un grave danger pour la stabilité du processus électoral dans le pays, selon l’UA. Mercredi, la haute représentante de l’Union européenne, Catherine Ashton avait exprime sa "préoccupation" après l’annonce de ces trois candidatures. Avant l’UA, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) avait demandé la semaine dernière, le retrait des trois principaux candidats à l’élection présidentielle. Pour l’heure, les trois principaux candidats sont restés sourds à ces différentes injonctions en refusant de se retirer du processus électoral. Toutefois l’Union européenne a martelé que le soutien apporté dépendra des conditions de préparation des élections, ce qui aurait pour conséquence d’occasionner le gel du financement des élections accordé à Madagascar, par la communauté européenne.source:

vendredi 10 mai 2013

ATTENTAT SUICIDE AU MALI



Mali - Le 10 mai 2013  - Deux attentats suicides, menées, ce vendredi matin dans les villes de Ménaka et Gossi, au nord du Mali ont fait quatre morts parmi les kamikazes et deux blessés du côté des soldats maliens.

Des Kamikazes ont mené ce vendredi matin des attentats suicides dans les villes du nord du Mali, Ménaka et Gossi.

À Ménaka, située à environ 300 km à l'est de Gao, le kamikaze à bord d’un véhicule a forcé, tôt ce matin, l'entrée d’un camp de l'armée nigérienne.
La riposte rapide des soldats nigériens a permis d’éviter toute victime dans leur rang, la seule victime est le Kamikaze.

Le bilan, le plus lourd : trois Kamikazes morts et deux soldats Maliens blessés, a été enregistré dans l’attaque suicide de Gossi, localité située à environ 185 km au sud-ouest de Gao.

Les trois Kamikazes, à bord d’un camion de transport, se sont faits exploser au barrage militaire de Gossi, blessant deux militaires Maliens.

Depuis l’intervention armée des forces Françaises et Africaines au nord du Mali pour déloger les islamistes du nord du pays, les attentats suicides menés par de petits groupes toujours actifs dans la région se multiplient..Source:www.koaci.com

BURKINA FASO-POLITIQUE




Djibril Bassolé ici se relevant après sa chute ce jeudi à Ankara -

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération sous régionale, Djibril Yipènè Bassolé a rassuré jeudi l’ensemble des burkinabè, particulièrement «ses collaborateurs et sa famille», sur son état de santé après avoir été victime quelques heures plutôt d’un malaise au cours d’une conférence de presse à Ankara en Turquie.

( VOIR LA VIDEO : Djibril Bassolé s’effondre à Ankara http://www.facebook.com/pages/Koacicom-Linfo-au-coeur-de-lAfrique/261076326310 )

«Grace à Dieu ca va car il ya eu plus de peur que de mal. J’aimerai rassurer mes collaborateurs, mes amis, mes parents qui se sont tous inquiétés. Il semble qu’il s’agit en fait d’un grand coup de bar dû à la fatigue du voyage et aux émotions que j’ai certainement vécu ces derniers temps», a déclaré le chef de la diplomatie burkinabè, joint au téléphone par la radio nationale.

«C’est au cours de la conférence avec mon homologue turc que j’ai eu un malaise. Le temps de lui dire que je vais peut être me retiré, je suis parti (effondré, ndlr)», a expliqué M. Bassolé avant de rassurer que «tout se passe très bien».

«Les médecins ont voulu s’assurer que tout allait bien et je vais me reposer une journée supplémentaire avant de continuer ma mission à Djeddah en Arabie Saoudite», a-t-il indiqué.

Après Ankara, le ministre Djibril Yipènè Bassolé doit se rendre à Djeddah avant de rejoindre le président Blaise Compaoré qui séjournera à Bruxelles les 14 et 15 mai.

M. Bassolé a indiqué vouloir tenir cet agenda avant de regagner Ouagadougou le 15 mai prochain.

BOA

POLITIQUE TOGOLAISE

Pas d’autre voie que le passage par des élections crédibles

Pas d’autre voie que le passage par des élections crédibles
«Les tentatives de dialogue ont souvent échoué, les propositions sont parfois difficilement conciliables, mais nous ne voyons pas d’autre voie que ce dialogue, que l’engagement de tous les acteurs à favoriser l’apaisement, que le passage par des élections crédibles pour définir les rapports de force politiques (…) », a déclaré jeudi Patrick Spirlet (photo), le représentant européen au Togo lors d’une réception à l’occasion de la Journée de l’Europe.
M. Spirlet, a indiqué que l’UE continuerait à apporter son concours en matière d’observation électorale et dans toutes les actions qui contribuent à promouvoir la démocratie, notamment par la tenue de scrutins libres et transparents.
En réponse, le ministre des Affaires étrangères, Elliott Ohin, a rappelé que ces scrutins « ne dérogeront pas à la règle de transparence, de justice et d’équité qui ont marqué les joutes électorales dans notre pays ».
Le chef de la diplomatie a efin souligné que son pays s’était engagé « à parachever le processus de démocratisation, de réconciliation nationale et de consolidation de l’Etat de droit au Togo, dans un esprit de dialogue, d’ouverture et de consensus national ».
Le Togo doit organiser dans les mois qui viennent des élections législatives et locales.
Voici l’intervention du ministre des Affaires étrangères, Elliott Ohin
C’est  pour moi un honneur et un agréable plaisir de prendre la parole pour commémorer avec vous, Excellence Monsieur l’Ambassadeur, ce jour du 09 mai, journée de l’Europe.
Cette date du 9 mai, qui marque un grand moment historique dans la construction de l’Union Européenne, nous appelle en effet à un devoir de mémoire qui nous invite à rendre un vibrant hommage aux « Pères fondateurs » qui, à travers la déclaration de Robert Schuman, jetaient en 1950 les bases d’une Europe solide et prospère en marche vers une intégration économique véritable.
De nos jours, il est indéniable que la vision et l’ambition que clamait Schuman pour l’Europe sont devenues une réalité faisant de l’Union Européenne un modèle d’intégration économique et politique.
Je voudrais, à cet égard, me féliciter de l’appropriation par les dirigeants européens de ce grand chantier d’intégration en faisant de cette date,  depuis 1985, une occasion pour réfléchir  sur les enjeux du développement socio-économique de l’Europe et rassembler davantage les citoyens européens autour des valeurs universelles de solidarité et de fraternité.
Je voudrais également saisir cette occasion solennelle pour saluer, au nom du Gouvernement et du peuple togolais, la mémoire de tous les grands noms qui ont marqué cette riche et formidable histoire de la construction d’une Europe unie, forte et solidaire et adresser mes félicitations aux différents Chefs d’Etat et de Gouvernement des vingt-sept pays membres de l’Union pour leur engagement constant en faveur d’une intégration complète et exemplaire de l’Europe.
Monsieur l’Ambassadeur,
Le Togo, depuis son indépendance en 1960, entretient des liens privilégiés avec l'Union européenne.
La communauté européenne est aujourd’hui le principal partenaire du Togo au regard d'importants programmes de développement qu’elle finance continuellement en faveur des populations de nos villes et campagnes.
Même durant la suspension de la coopération avec notre pays, suite à la crise politique et sociale des années 1990, l’Union Européenne a su garder un dialogue permanent avec le Gouvernement en vue d’aider le Togo à sortir de cette situation difficile et retrouver durablement sa stabilité politique et économique.
OF
Elliott Ohin
La reprise de la coopération entre nos deux parties à la suite du scrutin de 2007 jugé libre, démocratique, transparent et juste, a permis à nouveau au Togo et à l’Union Européenne de mener de nombreuses actions en faveur du peuple togolais dans divers domaines socio-économiques de notre pays.
Le gouvernement togolais, par ma voix, voudrait saisir cette heureuse opportunité pour se féliciter de cette coopération agissante qui s’est manifestée dans bien de secteurs jugés prioritaires pour notre pays, notamment l’appui aux différents processus électoraux, l’appui budgétaire à la réduction de la pauvreté et à la reforme de la justice; l’aide à la réhabilitation et à la construction des infrastructures et l’appui au développement rural, pour ne mentionner que ces secteurs vitaux pour la relance de notre économie.
Monsieur l’Ambassadeur,
L’institution des consultations politiques permanentes, sur la base de l’accord de Cotonou, entre l’Union Européenne et le Gouvernement togolais, ont permis à la partie européenne d’être mieux informée sur les efforts de notre pays dans sa marche vers plus de démocratie, pour mieux l’accompagner dans son processus de réconciliation nationale et de consolidation des acquis démocratiques.
Le gouvernement togolais continuera de s’appuyer sur ce soutien européen pour poursuivre les réformes institutionnelles et constitutionnelles en vue d’engager définitivement le Togo dans un processus de démocratisation consensuel et partagé par tous les acteurs politiques du pays.
Il me plait vivement ici de témoigner, au nom du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, la gratitude du peuple togolais à l’Europe pour l’appui constant qu’elle a toujours apporté aux processus électoraux au Togo, notamment à travers le renforcement des capacités des acteurs y compris ceux de la société civile, des missions d’observation et des allocations financières.
S’agissant des élections législatives et locales à venir, je voudrais rassurer, tout en saluant encore une fois les efforts d’accompagnement  de nos partenaires, notamment  l’Union Européenne durant la phase de recensement qui vient de s’achever sur une note de satisfaction, que ces scrutins ne dérogeront pas à la règle de transparence, de justice et d’équité qui ont marqué les joutes électorales dans notre pays.
Monsieur l’Ambassadeur,
Vous êtes un des artisans de la coopération multiforme qui existe entre le Togo et l’Union Européenne et sans doute témoin des grandes avancées accomplies dans divers domaines par notre pays.
Je voudrais, à cet égard, vous inviter à continuer de rester le porte-voix de notre pays auprès de votre institution en vue d’accompagner davantage le gouvernement togolais qui s’est résolument engagé à parachever le processus de démocratisation, de réconciliation nationale et de consolidation de l’Etat de droit au Togo, dans un esprit de dialogue, d’ouverture et de consensus national.
 Vive la journée de l’Europe !
Vive le partenariat entre l’Union Européenne et le Togo !

AU SUJET DES ALLOCATIONS DE SECOURS OU DES BOURSES DES ETUDIANTS

Le MEET rencontre Octave Nicoué Broohm
Après avoir rencontré mercredi le Premier ministre, les choses n’ont pas trainé. Une délégation du Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET) a été reçue jeudi par le ministre de l’Enseignement supérieur, Octave Nicoué Broohm.
« Nous attendons la concrétisation des engagements du Premier Ministre. Lorsque les étudiants commenceront à recevoir les bourses et les aides, c’est à ce moment que nous pourrons exprimer notre satisfaction », a déclaré Kondo Komlavi, le vice président du MEET (au premier plan sur la photo).
Ce mouvement estudiantin réclame le paiement des bourses et allocations de secours. Arthème Ahoomey Zunu, le Premier ministre, a indiqué qu’elles seraient versées très rapidement.
« Il n’y a pas de débat, ni de discussion. Vos aides et allocations, ce sont des choses auxquelles vous avez droit. Vous n’avez pas besoin de manifester pour les obtenir », a-t-il précisé ajoutant que les chèques étaient déjà « pré positionnés ».
Mais en attendant l’encaissement effectif, les militants du MEET ont demandé aux étudiants de boycotter les cours pendant 72h

mardi 7 mai 2013

EDUCATION

LE MENSONGE

Le mensonge à outrance en politique Une arme qui détruit la Nation
«Eduquez un enfant dans le mensonge, il sera le pire des citoyens. Mentez constamment à un peuple, il finira tôt ou tard par vous désavouer.» (Auteur anonyme)

La manipulation de la vérité en politique
Lorsque sont survenus les incendies aux marchés de Kara et de Lomé, la première réaction de bon nombre de citoyens togolais a été de dire que bientôt les autorités présenteront des personnes sur les médias qui affirmeront être des militants manipulés qui ont mis le feu. Et justement, c’est ce qui est arrivé. Loin de remettre en cause les enquêtes en cours de la Gendarmerie Nationale, nous relevons à travers les propos des concitoyens qu’ils semblent être désabusés par ce qu’ils qualifient de “pouvoir fondé sur le mensonge et la manipulation de l’information.” Et cela paraît plus grave quand justement les médias d’Etat et la Justice sont instrumentalisés à cette fin. En effet, les Togolais, depuis les années 90, ont tous en mémoire les images des liseurs de motions et de ceux qui constamment faisaient des déclarations qui se sont révélées fausses sur les médias publics, ceci dans le but de flouer l’opinion nationale et internationale sur la situation des droits et libertés dans notre pays. De la même façon, les réflexions menées par certains analystes portent à croire que l’opposition elle aussi  emploie la même méthode dans le but de susciter la sympathie, la compassion et la mobilisation des masses populaires en faveur de sa lutte.

Mensonge aussi dans l’affaire des incendies?
La Gendarmerie Nationale, après investigation dit-elle, a montré sur les médias des jeunes se déclarant à la solde de l’opposition et qui disent être les auteurs de l’attentat. Croire? Ne pas croire? Malgré le désir de connaître les auteurs et commanditaires de ces actes «criminels» qui ont touché l’économie nationale et créé un sentiment d’insécurité dans le pays, les Togolais ne savent plus à qui faire confiance. Ils ne savent même pas si cela vaut la peine. C’est le flou total dans leur esprit. A cela s’ajoutent les éléments de preuve déterrés au siège du parti ANC. Au lieu de se dire directement : «Ah oui, voilà les preuves sont évidentes!»,  les concitoyens se demandent au contraire si le pouvoir n’orchestre pas toute cette scène afin de discréditer l’opposition et de démobiliser ses militants à l’approche des élections législatives. Certains vont jusqu’à penser que les incendies, notamment celui de Lomé, seraient le fait du pouvoir qui cherche maintenant à en faire porter le chapeau à l’opposition.

Le mensonge comme arme politique détruit la Nation
Voilà donc le problème: le peuple semble ne plus croire qui que ce soit dans ce pays. Dans de telles conditions, comment envisager construire une nation, gérer un Etat quand on n’a pas des institutions crédibles, des autorités auxquelles les citoyens peuvent faire confiance et attendre d’elles la vérité? Le peuple exige aujourd’hui que la lumière soit faite sur les incendies mais celle qu’on lui produira, il en doutera désormais. De la même manière, les politiques connaissant et agissant les uns envers les autres avec leurs stratégies habituelles de manipulation, détruisent toute possibilité de confiance réciproque. Ce faisant, ils hypothèquent tous les efforts de conciliation et de dialogue. Quelle solution reste-t-il alors? Difficile d’en envisager. Mieux, au Ghana, en Afrique du Sud et au Bénin,  ils ont au moins des personnalités comme Jerry John Rawlings, Mandela et  Kérékou à qui le peuple peut faire appel aux pires moments du doute. Mais au Togo, le mensonge a été tel qu’il a sali toute la classe politique, la société civile et même les citoyens de la diaspora. La manipulation de la vérité à outrance compromet les chances de relèvement de notre Nation.

Elections, incendies, foot

Le PM Arthème Ahoomey-Zunu se prononce :

« Accuser le gouvernement de vouloir décapiter l’opposition, à travers cette affaire est tout simplement ridicule »
Publié le jeudi 31 janvier 2013,

Une cinquantaine de journalistes de médias français et africains, mais aussi roumains et iraniens ont assisté mardi dernier en fin de journée au Press Club de Paris à la conférence de presse donnée par le Premier ministre togolais, Arthème Ahoomey-Zunu, à l’occasion de sa visite de travail en France. « Il n’y aura aucun sujet tabou », avait précisé les organisateurs. Effectivement, M. Ahoomey-Zunu a répondu à toutes les questions.
Prenant la parole quelques minutes avant une longue série de questions/réponses, le PM a rappelé les progrès accomplis par son pays sur le plan politique et économique, citant, notamment, les réformes en matière de bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté, le développement du secteur minier et la modernisation des infrastructures.
Ainsi, a-t-il indiqué, le port de Lomé devrait devenir la plateforme de transbordement la plus importante de la région une fois les travaux du 3ème quai et de la darse achevés. Toutes ces réformes pourraient faire bondir le taux de croissance d’ici quelques années ; il est actuellement de 5,3%, a indiqué le Premier ministre.
Tous les sujets d’actualité ont été passés en revue : les élections législatives, le dialogue politique, les incendies des marchés de Kara et de Lomé, l’intervention du Togo au Mali, l’affaire Le Floch Prigent et la participation des Eperviers à la CAN. M. Ahoomey-Zunu parie sur une victoire des togolais contre la Tunisie mercredi.
V E R B A T I M
Elections législatives et locales
Nous souhaitons les organiser dans la plus grande transparence en faisant en sorte que la plus large majorité d’acteurs politiques puissent y participer. Les résultats proclamés seront les résultats issus des urnes.
Lors des différentes phases de dialogue, nous avons tenu compte des exigences de l’opposition.
Incendies des marchés de Kara et de Lomé
C’est un désastre pour l’économie du Togo, mais tout est mis en œuvre pour reconstruire les marchés et aider les sinistrés.
Des responsables de l’opposition ont été interpellés non pas parce qu’ils sont membres de l’opposition mais parce qu’ils sont suspectés d’avoir un lien avec les incendies criminels. Si la politique se fait à coup d’incendies, c’est très grave pour notre pays. La violence comme mode de discussion n’est pas acceptable.
Accuser le gouvernement de vouloir décapiter l’opposition, à travers cette affaire est tout simplement ridicule.
On est systématiquement soupçonné de ne pas faire les choses comme il se doit ; nous allons donc tout faire pour que cette enquête (sur les incendies des 2 marchés, ndlr) se déroule dans les meilleures conditions afin de découvrir la vérité.
Si les gens interpellés n’ont rien à voir avec les incendies, ils seront évidemment relâchés.
Intervention de l’armée togolaise au Mali
Si le Mali tombe, tous les pays de la région tombent. C’est la raison pour laquelle le Togo a décidé d’intervenir en envoyant près de 800 soldats. Un premier contingent d’environ 150 hommes est déjà sur place. Il y aura des forces combattantes et de soutien à l’armée malienne. La solidarité régionale exigeait d’être aux côtés de nos frères maliens. Je tiens également à saluer l’intervention de la France.
Après avoir délogé les djihadistes, d’autres défis seront à relever pour redonner au Mali des institutions démocratiques.
Affaire Le Floch-Prigent
M. Le Floch-Prigent a été arrêté tout à fait légalement en Côte d’Ivoire sur la base d’un mandat d’arrêt international délivré contre lui. Par rapport au fait qu’il soit impliqué ou pas dans cette affaire, il ne m’appartient pas de me prononcer, c’est à la justice qui tranchera.
S’agissant de son rapatriement en France pour raison médicale, réclamé par sa famille et son avocat, si la justice togolaise estime que seule la médecine française peut le soigner, le gouvernement n’a aucune raison de s’y opposer.
Je le répète, c’est l’affaire de la justice, pas du gouvernement.
Compte tenu de la notoriété de M. Le Floch Prigent, on a tendance à penser que le gouvernement joue un rôle et qu’il avait intérêt à l’arrêter. Sérieusement, ce Monsieur présente-t-il une menace sérieuse pour nous ? La réponse est non, évidemment.
Les Eperviers à la CAN
Je suis le président du Comité d’organisation, c’est pour ça que j’ai des raisons particulières de souhaiter que nous allions le plus loin possible. Nous avons fait des efforts pour éviter les erreurs du passé. La question des primes a été réglée. Les joueurs ont été payés avant de partir pour l’Afrique du Sud. Et dès qu’ils remportent un match, ils sont payés ; ça a été le cas avant hier lors de la victoire contre l’Algérie.
Nous avons fait en sorte que les joueurs se sentent en confiance ; ils ont accès au Premier ministre à tout moment. D’ailleurs, et vous le constatez, les joueurs sont beaucoup plus motivés qu’avant. Quand ils vont gagner contre la Tunisie – car ils vont gagner ! – ils auront aussi leurs primes aussitôt (L’équipe togolaise a finalement fait un match nul, ndrl).
Après la CAN, il faudra cependant trouver une solution pour que la Fédération togolaise de football fonctionne mieux. Le Comité créé pour la CAN est bien sûr temporaire.
C’est très compliqué pour les Etats de gérer les affaires de football. Il y a la CAF et la FIFA.
On avait dit un peu partout qu’Adebayor ne viendrait pas. Et bien, vous le constatez, il est là. C’est vous dire que tout va beaucoup mieux dans le football togolais.
Diaspora
Contrairement aux Maliens ou aux Sénégalais, la Diaspora togolaise n’a jamais été très organisée et je le regrette. Nous souhaitons qu’elle s’implique davantage et surtout qu’elle soit plus active dans les actions de développement. S’agissant des Togolais souhaitant investir au pays, l’environnement des affaires est aujourd’hui beaucoup plus favorable.

Dernière initiative du Ministre Togolais de la sécurité

Séance de recadrage

Séance de recadrage
Après la mort le 15 avril dernier d’une élève de 12 ans tué par un policier au cours d’une manifestations à Dapaong, le ministre de la Sécurité, Yark Damehane (photo) a tenu à réunir lundi 120 cadres de la gendarmerie et de la police pour une séance d’information.
« Cette rencontre nous a permis d’attirer l’attention de l’encadrement sur ses responsabilités. Comment donner les ordres sur le terrain ? Il y a certain nombre de comportements qui ne sont pas acceptables », a souligné le ministre.
Les échanges ont également porté sur la sécurisation du processus électoral. A cet égard, Yark Damehane a salué le comportement professionnel des forces de sécurité lors des opérations de recensement.
source:www.republicoftogo.com

Togo,dernier conseil des ministres

L’Etat va mettre la main à la poche

L’Etat va mettre la main à la poche
Un avant-projet de loi portant sur le financement public des partis politiques et des campagnes électorales a été examiné mercredi en conseil des ministres, réuni à Kara (420 km au nord de Lomé).
Ce texte marque un pas de plus, une avancée pour garantir des élections transparentes libres et crédibles, souligne le communiqué final.
L’objectif est d’assurer une participation équitable de tous aux consultations électorales en instituant une contribution publique de financement des campagnes électorales. L’avant-projet encourage également la parité homme/femme en accordant un bonus financier aux listes féminisées.
Le Togo organisera sous peu un scrutin législatif et locales.
 source:www.republicoftogo.com

lundi 6 mai 2013

L 'essentiel sur le Togo

Histoire ,démographie,géographie et culture


Le Togo, ou plus précisément la République togolaise, est un pays d’Afrique de l'Ouest dont la population est estimée en 2010 à environ 6 millions d’habitants pour une densité de 95 hab/km².
Le Togo est l’un des plus petits États africains avec 56 785 km², s’étirant sur environ 700 km du nord au sud avec une largeur n’excédant pas 100 km, limité au nord par le Burkina Faso, au sud par le Golfe de Guinée, à l'est par le Benin et à l'ouest par le Ghana. Cette faible superficie n’empêche pas le Togo d’être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord).
Le Togo fait partie de la CEDEAO.

Voir l'article détaillé Histoire du Togo
Le Togo tire son nom de Togodo (ce qui signifie originellement ville "au-delà de la falaise" en langue éwé et non ville "au-delà de la rivière", erreur couramment commise) aujourd'hui Togoville, une ville coloniale germanique, première capitale du pays qui est située à l'est de la capitale Lomé.

Époque coloniale

Le Togo a souffert du commerce négrier que lui ont fait subir les liens commerciaux entre négriers occidentaux et rois tribaux à partir du XVIe avant que la colonisation n'y mette fin au XIXe. En 1884, le roi Mlapa III de Togoville signe un traité de protectorat avec l’Allemagne (représentée par Gustav Nachtigal), qui perdure jusqu’en 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale.
En 1914, des troupes françaises entrent en contact avec la force allemande. Une troupe de la force publique du Congo belge vient à la rescousse. Les Allemands perdent le Togo qui sera divisé entre le Royaume-Uni et la France, parfois au prix de la division de certaines ethnies voire de certaines familles.
La partie sous contrôle français est d'abord placée sous mandat de la Société des Nations (SDN) confié à la France, puis passe sous tutelle de l’ONU en 1946.
Le Royaume-Uni rattache la partie ouest de la région qu’il contrôle au Ghana en 1956. Ce rattachement est entériné par un référendum d'autodétermination organisé par l'ONU en 1958.

L’indépendance

Le Togo acquiert son indépendance, le 27 avril 1960, par un accord avec l’administration française, sous le contrôle de l’ONU. L’autonomie interne remonte à 1956.
Sylvanus Olympio devient président. Sous l’instigation du commandant français Georges Maitrier, chef de la gendarmerie nationale et conseiller du président dont le contrat de coopération arrivait à terme, 626 vétérans togolais de l’armée française, dont une grande partie avait combattu en Algérie et en Indochine, demandent à être intégrés dans les forces de sécurité togolaises qui comptent 300 membres. Sylvanus Olympio refuse. Ils le destituent dans un coup d’État, le 13 janvier 1963, dans lequel Olympio trouve la mort1.
C’est donc un président civil, Nicolas Grunitzky (1963-1967) qui est porté au pouvoir, mais quatre ans plus tard, à la suite d’un autre coup d’État, il fuit le pays. Il meurt le 27 septembre 1969 à Paris dans un accident de voiture.

Le règne de Gnassingbé Eyadema

Carte du Togo
Un des organisateurs du coup d’État de 1963, Gnassingbé Eyadema est promu président en 1967. Il supprime les partis politiques et crée le Rassemblement du peuple togolais (RPT).
Une nouvelle constitution, en 1979, instaure la troisième république et donne le pouvoir au président par une élection au suffrage universel. Il est ensuite réélu en 1986.
En 1990, à la suite de violentes manifestations, suivies d'une conférence nationale, un premier ministre issu de l'opposition Maître Joseph Kokou Koffigoh est nommé premier ministre. L’adoption d’une nouvelle constitution en 1992 n’apaise cependant pas les tensions. En 1993, Eyadema remporte de nouveau l’élection présidentielle boycottée par l’opposition.
Gnassingbé Eyadéma est proche de la défaite, lors des élections de 1998, face à Gilchrist Olympio, fils de Sylvanus Olympio. Il remporte l’élection dans des conditions très controversées.
Gnassingbé Eyadéma est réélu en 2003 à la suite d'un changement dans la constitution pour l’autoriser à se présenter à nouveau.

Faure Gnassingbé

Gnassingbé Eyadéma décède le 5 février 2005, mettant fin à 38 ans de présidence consécutifs. L’armée prend le pouvoir, en enfreignant la Constitution qui dispose que c’est le président de l’Assemblée nationale : Fambaré Natchaba (à l’étranger lors du décès de Gnassingbé Eyadema) qui doit présider l’intérim et le confie à un des fils de Gnassingbé Eyadema, Faure Gnassingbé, après une double modification de la constitution et du règlement intérieur de l'Assemblée Nationale. Ces modifications, conseillées par le professeur de droit Charles Debbasch, permettent à Faure Gnassingbé, ministre au moment du décès de son père, de retrouver son poste de député à l'Assemblée Nationale, de se faire élire Président de l'Assemblée Nationale afin d'occuper le poste de Président de la République, le tout en un week-end.
Sous la pression de l’opposition, de l’Union Africaine (UA) et de la communauté Nationale et internationale, ce coup d’État « échoue » le 25 février 2005 avec la démission de Faure Gnassingbé. La légalité constitutionnelle est rétablie.
Le 24 avril 2005, une élection présidentielle est organisée. Elle se déroule dans des conditions très controversées, l’opposition, dénonçant des fraudes, notamment des vols d’urnes par des militaires dont certaines images ont fait la unes des journaux télévisés du monde entier. Emmanuel Bob Akitani, chef de l’opposition, se déclare vainqueur avec 70 % des voix alors que le gouvernement déclare Faure Gnassingbé élu. Dès l’annonce des résultats, des manifestations éclatent dans les principales villes. Elles seront violemment réprimées par l’armée, faisant 500 morts selon les estimations de la commission d’enquête nationale, plus de 800 selon la Ligue togolaise des droits de l'homme (LTDH)2. De nombreux Togolais, environ 40 000, se réfugient dans les pays voisins, le Bénin et le Ghana3. Le 3 mai 2005, Faure Gnassingbé prête serment et déclare qu’il se concentrera sur « la promotion du développement, le bien commun, la paix et l’unité nationale ».
Depuis, le jeune président est parvenu à rétablir la confiance avec l'Union européenne (UE) après 13 ans d'embargo. Il a en outre donné son accord à la formation d'un gouvernement d'unité nationale. Le Premier ministre est un opposant de longue date, Me Yawovi Agboyibo, président du CAR.
Après de nombreux reports, des élections législatives ont lieu, avec un modèle de représentation à la proportionnelle, ceci afin de permettre à la population du nord du pays (moins peuplé) d'avoir autant de représentants à l'assemblée que le sud. Le président via son parti, le RPT, remporte une majorité absolue à l'Assemblée. Deux partis politiques se partagent l'Assemblée nationale : le RPT et l'UFC, les autres partis sont ultra minoritaires. Malgré la présence d'émissaires de l'Union européenne, des votes illégaux et des suppressions ont été dénoncés principalement dans les bastions du RPT. Mais les élections sont déclarées relativement transparentes par la communauté internationale, et considérées comme un modèle depuis le retour du système multi-pluraliste puisqu'il y a eu peu de pressions et de cas de violences. Le 3 décembre 2007, un nouveau premier ministre issu du RPT, Komlan Mally, est nommé pour succéder à Yawovi Agboyibor. Il est remplacé le 5 septembre 2008 par Gilbert Fossoun Houngbo, qui assumait jusqu'à cette date la direction du bureau Afrique du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement).
L'élection présidentielle de février 2010 permet à Faure Gnassingbé de se faire réélire avec 61 % des voix4 face à Jean-Pierre Fabre, de l'UFC, candidat de la coalition d'opposition Front républicain pour l’alternance et le changement (FRAC). Des heurts ont lieu en protestation à cette élection entre militants de la coalition et forces de l'ordre5. Les élections ont été dénoncées par l'Union européenne, finançant les élections, qui au travers de ses observateurs a constaté des irrégularités au niveau de la campagne électorale6.

Politique

Voir l'article détaillé Politique au Togo
Sylvanus Olympio est le premier président togolais, mais il est tué au cours du coup d’État du 13 janvier 1963.
Nicolas Grunitzky devient président du Togo à la suite du coup d’État, le premier de toute l’histoire de l’Afrique noire après les Indépendances, organisé par un groupe de soldats dirigé par le sergent Étienne Gnassingbé Eyadema. Nicolas Gruniztky est destitué par coup d’État en 1967 organisé par le même Étienne Gnassingbé Eyadema.
De 1967 au 5 février 2005, Étienne Gnassingbé Eyadema, très critiqué pour ses méthodes de répression envers ses opposants politiques, est président du Togo. À la suite de son décès et profitant de l’absence au pays du président de l’Assemblée nationale qui, selon l’article 65 de la Constitution, doit assurer l’intérim de la présidence, l’armée togolaise prend la décision de confier le pouvoir au fils de Gnassingbé Eyadema, Faure Gnassingbé. L’Union africaine par la voix du président de la Commission Alpha Oumar Konaré dénonce un coup d’État militaire.
Le 25 février 2005, à la suite des pressions de la CEDEAO et de l’Union européenne, le fils de Gnassingbé se retire et laisse la place au vice-président de l’Assemblée nationale togolaise Abbas Bonfoh. Ce dernier assure l’intérim de la fonction présidentielle jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle du 24 avril 2005. Quatre candidats se présentent : Faure Gnassingbé, soutenu par le Rassemblement du peuple togolais (RPT), Emmanuel Bob Akitani, candidat de la coalition de l’opposition radicale, Harry Olympio, candidat du Rassemblement pour le soutien à la démocratie et au développement (RSDD, opposition modérée) et Nicolas Lawson, homme d’affaires qui annonce le retrait de sa candidature le 22 avril 2005.
Le 26 avril 2005, la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) proclame les résultats de l’élection présidentielle du 24 avril. Faure Gnassingbé, remporte l’élection avec 60,22 % des suffrages devant Emmanuel Bob Akitani avec 38,19 % et Harry Olympio avec 0,55 %. L’opposition et le RPT s’accusent mutuellement de manipulations et de fraudes. La France, très impliquée dans les événements du Togo, juge que le scrutin s’est déroulé dans des conditions acceptables même s’il y a eu plus de 500 morts, 10 000 blessés et 30 000 réfugiés. La Commission européenne, malgré un rapport confidentiel accréditant l’existence de fraudes massives de la part du pouvoir, a pris acte de l’élection de Faure Gnassingbe. Le parlement européen a voté une résolution de non-reconnaissance de Faure Gnassigbé comme président élu du Togo.
Le 8 juin 2005, Edem Kodjo, président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP, opposition modérée), est nommé Premier ministre. Il est chargé de constituer un gouvernement d’union nationale.
Amnesty International publie en juillet 2005, un rapport dénonçant selon ses propres termes « un scrutin entaché d’irrégularités et de graves violences » tout en montrant que « les forces de sécurité togolaises aidées par des milices proches du parti au pouvoir (le Rassemblement du peuple togolais (RPT)) s’en sont violemment prises à des opposants présumés ou à de simples citoyens en ayant recours à un usage systématique de la violence. » Le rapport reproche aussi à la France son rôle ambigu dans la situation actuelle.
Les violences consécutives aux événements politiques de 2005 auraient entraîné entre 400 et 500 morts. Certains parlent même de plus de 800 victimes.

Subdivisions

Article détaillé : Subdivisions du Togo.
Le Togo est divisé en cinq régions administratives, elles-mêmes découpées en 30 préfectures.

Climat

Voir l'article détaillé Géographie du Togo, villes du Togo
Le climat du Togo est tropical.

Géographie

Voir l'article détaillé Géographie du Togo, villes du Togo
Le Togo est un pays africain de 56 785 km² dont la longueur est de 600 km et la largeur varie de 50 à 150 km. Le pays possède 1 700 km de frontière avec le Burkina Faso, le Ghana et le Bénin et 50 km de côtes donnant sur le Golfe de Guinée. L’érosion y est très importante : en six ans, l’eau a avancé de 140 m. L’altitude maximale est le mont Agou qui culmine à 986 m.

Démographie

Voir l'article détaillé Démographie du Togo
En 2006, la population du Togo était estimée à 5,4 millions d’habitants, avec une densité moyenne de 95 habitants au km².
En 2005, son taux de croissance annuelle était de 2,17 %, le taux de mortalité infantile s’élevant à 66,6/1000. L’espérance de vie était de 52,6 ans.
En 2003, 35 % de la population habitait en ville.
En 2006, les dix plus grandes villes du pays étaient :

Ethnies

Le Togo comprend une cinquantaine d'ethnies :

Langues

La langue officielle du Togo est le français7. Les deux langues nationales sont l'éwé et le kabiyé, ces deux dernières ont été choisies en 1975 par le président Eyadéma. Il existe en outre 42 parlers au Togo dont le mina (dialecte d'éwé parlé à Lomé) qui sert de langue véhiculaire pour le sud du pays, le mobaa, le tem et le peul. Les langues vernaculaires du pays se scindent en deux groupes : les langues gur au nord et les langues kwa au sud. Si les parlers sont majoritairement oraux, la langue éwé par exemple dispose de son alphabet propre de 30 lettres et peut s'écrire.
Selon la Délégation Générale à la langue française et aux langues de France 30 % de la population sont des francophones réels, 37 % selon le ministère des Affaires Étrangère français en 2007. L'éwé se pratique au Sud de Lomé à Blitta et le Kabiyé au Nord.
Selon Couchoro (mort en 1968) « Le fait notable de ces quinze dernières années, c’est, liée à tous les facteurs de développement et grâce à la scolarisation en particulier, la diffusion notablement en expansion de notre langue dans les masses populaires. La conséquence en est une appropriation du français par les peu ou pas lettrés, phénomène pratiquement inconnu autrefois. » (Lafage, 1985, 551).
Selon Isabelle Anzorge « Celui-ci n’est plus seulement une langue "importée" mais prend peu à peu une identité togolaise, se libérant de toutes les contraintes normatives, intégrant par là même les réalités culturelles du pays. »
Cette dernière a relevé l'existence d'un français dialectal8: « (...) depuis la chute du taux de scolarisation due aux différents bouleversements économiques et politiques (effondrement des phosphates, dévaluation du FCFA, grèves universitaires faisant suite à la grève générale de 1992, climat de guerre civile depuis 1991), le français [est] devenu un outil, voire un moyen de communication privilégié de la plupart des Togolais scolarisés ou non »9.

Religions

Les différentes religions du pays sont l'animisme (religions traditionnelles africaines) pratiqué par 50 % de la population, le catholicisme (26 %), l'islam (15 %) et le protestantisme (9 %).

Éducation

Gratuité de la scolarisation pour les élèves des écoles pré-scolaires et primaires publiques : rentrée scolaire 2008-2009
Au niveau de l’éducation primaire, le taux de scolarisation net au Togo (87 % en 2008) est l’un des meilleurs de la sous région Ouest Africaine.
En ce qui concerne la parité filles/garçons, elle est sur une tendance satisfaisante au niveau du primaire (0,95 en 2008).
Ref : Organisation des Nations Unies pour le Développement

Santé

En 2006, l'espérance de vie féminine était de 60 ans, et celle masculine de 55 ans10. En 2006, le total des dépenses pour la santé était à 5,5 % du PIB10.
En 2003, l'espérance de vie en bonne santé féminine était de 46 ans, et celle masculine de 4410.

Économie

Voir l'article détaillé Économie du Togo
L’économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente 65 % des travailleurs. Le reste de la main-d’œuvre (30 %) vit de la culture du cacao, du café, du coton mais surtout des mines de phosphates qui sont vitales au pays. Le Togo est d’ailleurs le cinquième producteur mondial de phosphates.
À l’instar de nombreux pays africains (Sénégal, Île Maurice, Namibie), le Togo s’est doté d’une zone franche dès la fin des années 80. Ainsi, dans cette zone sont implantés des sociétés pharmaceutiques, des fabricants d’huiles végétales, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou des entreprises de transport routier…
Depuis le début du conflit en Côte d'Ivoire, le Togo est devenu une plateforme portuaire très importante pour les opérateurs de l’ouest africain. Le port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région, est donc une zone franche qui ne cesse de se développer rapidement. Le trafic conteneurisé (par conteneurs) à Lomé a doublé en trois ans pour atteindre 212 000 EVP (équivalent vingt pieds) en 2005.
À titre d’exemple, le port autonome de Lomé (PAL) vient d’acquérir en mars 2006 deux grues portuaires qui disposent d’une force de levage de 104 tonnes. Ces équipements sont destinés à accompagner l’extension et l’exploitation du terminal qui connaît une rapide expansion régionale et couvre les besoins de nombreux pays comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso. Ce projet va permettre d’accueillir les navires de grande capacité et d’attirer ainsi les flux en transbordement, notamment ceux en provenance d’Asie.
Le Togo fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine
En 2011, La France a annulé la dette du Togo d'un montant de 100 millions d'euros11.

Culture

Voir l'article détaillé Culture du Togo
Fêtes et jours fériés
Date Nom Remarques
1er janvier Jour de l'an
27 avril Fête de l'indépendance Fête Nationale
1er mai Fête nationale du travail
21 juin Jour des Martyrs
25 décembre Noël
Fêtes locales non fériées du Togo

Sports

Deux sportifs Togolais ont marqué l'histoire du Togo. Emmanuel Adebayor, le joueur de Football professionnel qui évolue actuellement dans le Championnat anglais en Premiere League à Tottenham. Le second athlète est le kayakiste Benjamin Boukpeti qui remporta la première médaille Olympique du Togo lors des jeux de Pékin en 2008. Ce fut une incroyable histoire et un moment qui fut immortalisé dans la vidéo du Comité international olympique retraçant les 100 années Olympiques...Boukpeti est toujours kayakiste et il fut finaliste Olympique à Londres. En parallèle, Benjamin Boukpeti est très actif dans son pays et a créé des programmes de développement afin que les jeunes sportifs Togolais puissent faire du sport dans de bonnes conditions.
sourrce: http://fr.wikipedia.org/wiki/Togo